Violence conjugale, la fin d'un sujet tabou?

 

 Un sujet tabou, oui. La violence conjugale est encore un phénomène d'actualité qui concerne toutes classes sociaux-économiques confondues. 

  On ne le sait peut être pas mais une femme meurt tous les deux jours et demi sous les coups de son conjoint. De plus, 90% des femmes qui subissent des violences ne portent pas plainte!! Il faut réagir, les femmes ne doivent plus être des objets de défoulement!

  Selon l'ONS1, une femme sur trois a déjà été maltraité dans le monde,  majoritairement par un proche. Les enfants assistent pour la plupart du temps à ses violences.Un tiers reproduira les gestes de violences et un autre tiers sera victime de violences.

La majorité des agresseurs sont alcooliques (85 à 95 % des cas selon le rapport Henrion). Il s’agit pour la plupart d’impulsifs agressifs, de psychopathes ou de pervers (15 à 25 %) ou encore des hommes victimes d’abus durant l’enfance.

 "Toutes les 23 secondes"

 Une femme se fait agresser en Afrique du Sud. Aux USA, une femme est battue par son partenaire toutes les 15 secondes.

En Belgique, une femme sur sept aurait subit un acte de violence commis par son partenaire au cours des 12 derniers mois.

 «femmes violées, vie gâchées»

C'était le slogan que l'on entendait ce dimanche dernier lors d'une manifestation dans les rues de Paris. 2000 personnes défilaient, essentiellement des femmes.

Une vidéo de sensibilisation a été filmée: 

Vidéo Youtube: Violence conjuguale, les hommes osent dire non!

 Une loi a été promulguée le 9 juillet 2010 qui punit le délit de harcèlement au sein du couple. Pris en compte, les violences psychologiques ou morales qui altère les conditions de vie de la femme. 

Une peine allant de trois ans d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende à cinq ans avec 75000 euros d'amende. 

  Depuis 1992 La F.N.S.F2. gère le service téléphonique national d'écoute « Violences Conjugales - Femmes Infos Services ». L'objectif de cette écoute est de permettre à la personne d'agir, grâce à une information appropriée sur les démarches à suivre et sur le rôle des intervenants sociaux. Le numéro est le 3919. 

  La lutte contre la violence conjugale ne doit pas s’arrêter à une journée. Elle doit continuer, être montrée. Il ne suffit pas de dire, il faut (ré)agir! On remarque que beaucoup trop de personnes souffrent de ces violences dans le silence. Les chiffres doivent baissés et la vie continuer. Stop à la violence conjugale! 

1: Office National des Statistiques.              
2: Fédération National Solidarité Femmes                                                                                                                     

                                                                                                                                            Leïla EO